Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
LIGNES BLANCHES
27 avril 2008

GENESE

La pièce s’inspire de « Comme au cinéma », une œuvre signée Corinne Mattei qui fut jouée en Juillet 2005 au théâtre de Furiani et en Mai 2006 lors des Théâtrales de Bastia par les comédiens des Ateliers du Teatrinu.


L’idée C’est Joseph Frappaolo qui a eu l’idée géniale de l’adapter en demandant à Corinne Mattei et Dominique Orsatelli d’y ajouter des scènes nouvelles portant sur des thématiques liées à la drogue, l’alcool, les accidents de la route et le racisme. L’originalité de ces deux créations est de mêler une comédienne professionnelle (Coco Osoni) avec des comédiens amateurs, ce qui constitue une expérience théâtrale des plus enrichissantes pour les uns comme pour les autres.


U Teatrinu Les comédiens amateurs sont en grande partie issus des ateliers du Teatrinu, animés en partie par Corinne Mattei, et ont tous une expérience de la scène. Ils sont tous portés par la même passion pour le théâtre et manifestent un vif plaisir de jouer ensemble car toute pratique théâtrale est vécue comme une aventure humaine à nulle autre pareille.


Des messages sur fond de comédie dramatique Lignes blanches est une comédie dramatique porteuse de messages envers la jeunesse mais qui ne tombe pas dans le piège facile du ton moralisateur. La ligne blanche symbolise la limite à ne pas franchir sous peine de mort immédiate : elle désigne la vitesse sur les routes et l’alcool au volant mais aussi ce fichu filet de drogue que les toxicomanes sniffent ou s’injectent dans les veines.


L’appui des images et le renfort des sons Afin de frapper encore plus les esprits, la pièce s’appuie sur des jeux de son et de lumière et sur la vidéo projection mettant en scène des images chocs où défilent des scènes d’accidents de la route et de drogués. Ces photos prises sur Internet servent de caisse de résonance au jeu scénique des comédiens qui s’en trouve renforcé.


L’ouverture à d’autres expressions scéniques Le théâtre étant un art ouvert à toutes les autres formes d’expressions artistiques, Lignes Blanches ne pouvait être qu’une pièce pluriartistique : la danse illustre dans un premier temps les effets macabres de la drogue avant de réapparaître au final dans une chorégraphie s’inspirant du Cabaret de Lisa Minelli. Le public se demandera à juste titre pourquoi les auteurs ont-ils introduit un spectacle musical alors que la pièce se termine par la mort d’overdose du jeune Valentin ? Parce que le théâtre doit baisser son rideau sur une note positive, s’ouvrir sur la vie et générer de l’espoir.


Le spectacle doit continuer malgré tout car l’art c’est la vie, plus forte que la mort.

Publicité
Commentaires
LIGNES BLANCHES
Publicité
LIGNES BLANCHES
Derniers commentaires
Publicité